L’histoire des origines du christianisme selon la Sorbonne (c’est-à-dire selon l’Université française laïque), et l’histoire des origines du christianisme selon le Vatican (c’est-à-dire selon les Chrétiens, Protestants inclus). Deux histoires qui, pour le moins, devraient différer un peu. Ce n’est pas le cas. Il n’y en a qu’une. Rigoureusement la même. Etrange ! Le Vatican serait-il devenu laïque ?

Selon la Sorbonne

Selon le Vatican

Le Livre Libre,  en cinq titres, vous présente une histoire bien différente.

Le mythe (au sens de mensonge, erreur ou illusion) n’est pas dans le personnage fondateur, historique ou pas; il est dans le statut des textes fondateurs (leur rapport à l’histoire). Qui écrit quoi, quand, où, comment, pourquoi ? Et à partir de quoi ?

Il y a « mythe »et « mythe »

1)
Représentation traditionnelle, idéalisée et parfois fausse, concernant un fait, un homme, une idée, et à laquelle des individus isolés ou des groupes conforment leur manière de penser, leur comportement.
2) Aspiration fondamentale de l’homme, besoin métaphysique. Modèle parfait, type idéal représentant des symboles inhérents à l’homme ou des aspirations collectives.

       ATILF-ATILF (dictionnaire du CNRS)

Il y a, en matière d’histoire des religions, trois méthodes : 1) La méthode traditionniste ; 2) La méthode historico-critique ; 3) Une autre méthode que nous appelerons « critico-critique » (ou scientifique, ou laïque). Posant le doute comme a priori, elle peut être gênante pour certaines formes de foi.

Voulez-vous que nous échangions à plusieurs voix, croyants, athées, agnostiques, libéraux, intégristes, conformistes, hérétiques, sur les origines du christianisme (incidemment des deux autres monothéismes), selon la troisième méthode ?

La dimension de l’objet mesuré (ou examiné) – et même sa nature –  dépendent de l’instrument qui mesure (ou examine). Ici, les origines du christianisme (et incidemment des deux autres monothéismes, car le problème est identique) s’examinent avec  l’instrument de l’histoire, mais une histoire dé-théologisée.