CINQ LIVRES POUR UNE HISTOIRE DIFFÉRENTE DES ORIGINES DU CHRISTIANISME
Résumé :
Il s’agit d’une histoire de la recherche en histoire des origines du christianisme, de la Renaissance à aujourd’hui. La perspective adoptée est celle d’un affranchissement complet par rapport aux dogmes, aux doctrines, aux modes, aux conformismes et aux idées reçues. Attention ! Cette approche peut être dangereuse pour la foi religieuse mal fondée. Ce livre donne une idée des difficultés que rencontre la critique pour se délivrer de l’emprise de la théologie, depuis les inventions de l’imprimerie, (Gutemberg, Erasme) jusqu’à aujourd’hui, y compris dans l’Université de la République Française laïque.
Table des matières : 1 : Origines de la science des religions. 2 : In-fluence et toute-puissance de la théologie. 3 : le temps des philosophes. 4 : Voltaire, historien des origines du christianisme.Chapitre 5 :Volnay et Dupuis. 6 : de Reimarus à Kant. 7 : de Schleiermacher à Hegel. 8 : Premières vies de Jésus. Strauss,Bauer. 9 Renan initie à la recherche enDFrance. 10 :Fermeture des facultés de théologie. 11 : Alfred Loisy et la crise moderniste. 12 : Loisy et la crise moderniste (suite, mais non fin). 13 : Réaction catholique à l’histoire des origines du christianisme. 14 : Les rationalistes dans la place: Guignebert. 15 : Le temps des « hypercritiques »: Couchoud. 16 :Le temps des hypcercritiques (suite) : Alfaric. 17 : Mythologie et démythologisation: Bultmann. 18 : La succession de Loisy au Collège de Francde. 19 : Renaissance à l’EPHE : Maurice Goguel. 20 : Les successeurs de Maurice Goguel. 21 : Derniers progrès avant blocage:Marcel Simon. 22 : Derniers progrès (suite -et fin des progrès). 23 : Marcel Simon, suite, le mouvement de Jésus. 24 : Marcel Simon (fin) : Qui étaient les Nazaréens ? 25 : Une nouvelle rhétorique. 26 : Jésus, devenu une évidence en histoire. 27 :le retour des théologiens. 28 :Grandeur et misère de l’historien aujourd’hui. 29 : Mémoire et histoire. 30 : Y a-t-il un « an zéro » du christianisme. ANNEXES: 1) Les experts et l’an zéro. 2) Le Testimonium Flavianum : quatre siècles de controverse et une thèse.
Le Code théodose contient les bases de ce qui sera la législation juridique de l’Europe à venir, sous le titre de « Bréviairee d’Alaric ». Le nom de Théodose ne doit pas induire en erreur. D’abord, c’est Théodose 1er (379-395) [ et non pas Constantin ( 272-337)] est celui qui fait du christianisme la religion d’Etat, assurant ainsi le triomphe de cette religion sur toutes ses rivales. Son petit-fils, Thédose II (408-450), fait réunir toutes les lois religieuses prises depuis l’Edit de Thessalonique (28 février 380) et son règne. Ce sont ces lois qui instaurèrent le christianisme.Il contient 170 articles, dont plus d’une dizaine condamnent à mort.
ARTICLE 2 : (Ou Edit de Thessalonique, 28 février 380) :
« C’est Notre Volonté que tous les peuples qui sont sous l’autorité administrative de Notre Clémence adoptent cette religion que le divin Apôtre Pierre a transmis aux Romains, comme cette religion qui vient de lui l’affirme jusqu’à aujourd’hui… »
Depuis l’instauration de l’école laïque et la » (XIXème siècle) querelle des manuels » jusqu’à l’assassinat de Samuel Paty (10 octobre 2020) et en passant par les rapports Obin et le rapport Debray, sans oublier la loi pour le renforcement des principes républicains.
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Table des matières :
Chapitre 1: Coup d’œil rétrospectif sur la querelle scolaire. Chapitre 2: La nouvelle querelledes manuels. Chapitre 3 : la religion, une question socialement vive. Chapitre 4 : la religion, une question diplomatiquement sensible. Chapitre 5 : Idéologie et moyens de l’idéologie. Chapitre 6 . Les colloques. Chapitre 7 : la laïcité menacée. ANNEXES.
Le « paradigme historico-théologique » est le cadre historique, forgé par la théologie de l’antiquité et conservé tel quel par la théologie moderne, selon lequel le christianisme commence avec la vie, la mort, le mystère de la Résurrection de Jésus de Nazareth et le témoignage d’une poignée de témoins oculaires dont la foi, transmises à de fidèles successeurs, va finir par s’imposer à l’empire romain. Il ne s’agit pas de démontrer que ces bases sont fausses ou imaginaires, mais qu’une masse d’autres éléments explicatifs sont purement et simplement passés sous silence. Ce premier volume a une suite indispensable : le paradigme hypothético-rationnel. (Ce dernier livre est en cours de rédaction). On peut en suivre les progrès sur la page de blog de ce site.
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Table des matières : 1 : Texte et contexte. 2 : Paul ne connaît pas Jésus. 3 : La littérature chrétienne primitif. 4 : Une fondation sans fondateur. 5 : Le monopole de la vérité. 6 : Des chrétiens avant les chrétiens. 7 : Quatre textes anonymes. 8 : Ignaced’Antioche. 9 : Justin de Néapolis. 10 : Tertullien. 11:Irénée.12 : Clément d’Alexandrie. 13 : Origène. 14 : La littérature apocalyptique juive. 15 : Le roman gréco-latin. En guise de conclussion. ANNEXES : la datation des évangiles.
Le titre indique qu’en histoire, la certitude ne peut être obtenue qu’au moyen de la preuve et que si des données n’ont qu’un statut de possibilité, elles doivent être clairement idéentifiées comme des hypothèses. D’autre part, toute explication par la puissance divine ou la volonté divine ou l’inspiration divine doivent être considérées comme nulles et non avenues, non pas qu’elles ne puissent pas faire partie du réel inexploré, mais parce que l’histoire a les limites du réel connu. Ce volume est le complément direct du précédent et termine la série consacrée aux origines du christianisme.
La rédaction de ce volume est en cours et aucune date de publication ne peut être donné. Mais, d’une part, il peut faire l’objet d’échangesdans la partie blog de ce site ; d’autre part, son contenu est très proche de la conclusion de la thèse d’histoire, intitulée LES FONDEMENTS HISTORIQUES DE LA THÉOLOGIE CHRÉTIENNE, thèse qui est en accès libre à cette adresse :
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02403007/document
Pour « Le Fantôme du Sacré-Cœur »,